Créer son Entreprise en étant Fonctionnaire
Créer son entreprise en étant fonctionnaire, Emmanuel Delor, beaucoup plus connu sous le nom de Manu – LangueDeGeek, l’a fait. Au jour de cette interview, il vit ses derniers jours de salarié de la fonction publique. Avec son franc parler, il revient sur la transition professionnelle qu’il a menée à bien pour lancer son activité indépendante dans le domaine de la vidéo. Emmanuel est Freelance Vidéo & Youtubeur Tech-Crypto. Son parcours est riche d’enseignements et d’excellents conseils.
Vous allez voir. C’est une interview qui décoiffe !
C’est parti !
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Anne-Claire Quenardelle – Bonjour Emmanuel, peux-tu te présenter ?
Emmanuel Delor – Je m’appelle Emmanuel, je viens d’avoir 35 ans. J’ai énormément bougé en France depuis 11 ans dans des services informatiques du public. J’ai fait des études en informatique combinées à une licence pro de commerce. J’ai exercé 6 mois dans un job itinérant avant d’arriver par hasard dans le public suite à l’obtention d’un concours. J’ai gravi les échelons et bougé de poste en poste partout en France.
Fonctionnaire, j’ai créé mon entreprise en parallèle
Anne-Claire Quenardelle – Raconte-nous comment, tout en étant fonctionnaire, tu as eu l’idée de créer ton entreprise ?
Emmanuel Delor – Il y a 2 ans et demi, je me suis mis sérieusement à la vidéo sur YouTube. J’ai longtemps cherché la thématique que je voulais aborder. C’était sûr que ce serait sur la technique et le conseil d’achat en technologie, sur les tests matériels ordi, smartphone…
Il y a eu un premier pivot de la chaîne vers les crypto monnaies. C’est un domaine beaucoup plus niché, très complexe et qui a été un énorme frein au développement de ma chaîne au début. C’est une thématique que je garde en spécialité de niche. Il y a très peu de personnes en France sur le sujet.
Anne-Claire Quenardelle – Jusque là tu assouvissais une passion. As-tu eu un déclic ? Un déclic qui t’a mis sur la bonne voie professionnelle pour toi ?
Il y a un an, j’ai eu une révélation lors d’un événement rassemblant de très nombreux blogueurs. J’ai rencontré Olivier Juprelle, un blogueur positionné sur la thématique purement vidéo et qui apporte aux internautes des conseils en stratégie vidéo. Et là, ça a été l’illumination.
J’ai découvert une nouvelle passion que j’avais envie de transmettre. Outre le fait du choix technique du matériel, j’ai eu envie d’aider les personnes dans tous les procédés de création, de montage vidéo, de publication sur Internet et d’optimisation. J’ai donné alors à ma chaîne YouTube une autre orientation : celle de transmettre aux adultes débutants les techniques vidéo qui leur permettent de se lancer sur YouTube que ce soit pour leur business, une passion ou leur blog.
Anne-Claire Quenardelle – Donc ton projet, c’est d’aider les personnes qui ont des peurs ou des freins à se lancer sur YouTube à créer leur chaîne, à l’alimente. Et tout cela par de la formation en ligne me semble t-il ?
Emmanuel Delor – Exactement. Ça fait 11 ans que je fais des formations en tant que formateur informatique. J’ai une longue expérience en pédagogie et cela va vraiment me servir dans ce nouveau projet professionnel.
Anne-Claire Quenardelle – En même temps, tout ce que tu nous dis aurait pu rester dans le domaine d’un hobby ou d’une passion. Qu’est-ce qui t’a incité à te dire « Je vais changer de métier ». Est-ce que cela s’est fait rapidement ou pas ?
Emmanuel Delor – Ça fait 9 ans que j’en ai marre de mon boulot. Je suis quelqu’un qui apprend très vite et qui se lasse très vite.
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J’ai évolué vers la possibilité d’en faire mon métier parce que les gens sont venus me chercher sur LinkedIn et m’ont proposé de faire des vidéos pour leur chaîne YouTube. Cela a été mes premières rentrées de revenus avec ma nouvelle passion.
Et cela a changé gravement la donne. J’ai réalisé pas mal de prestations en travaillant de chez moi, ce que j’avais toujours voulu faire.
Je me suis rendu compte qu’avec assez peu de clients, je pouvais faire assez rapidement un revenu très intéressant. J’aime rédiger le script avec le client, faire le tournage, le montage, etc. C’était pour moi un nouveau métier qui m’a de suite énormément plu.
Sécuriser le démarrage de son activité freelance tout en étant fonctionnaire
Anne-Claire Quenardelle – Puis, tu as exercé ton nouveau métier en réalisant des prestations en déplacement chez les clients, c’est ça ?
Emmanuel Delor – Oui, tout à fait. J’ai ensuite réalisé des prestations de captation vidéo en séminaire en utilisant ma technique de YouTubeur. C’est quelque chose de très stressant et de très intéressant.
Je suis vraiment fier du résultat une fois la prestation terminée. Quand je ressors le meilleur d’un événement en 3 minutes d’une vidéo géniale, alors que j’ai fait 6 à 7 heures de captation, c’est presque une démarche cinématographique. Cela me plaît énormément.
On est venu me chercher aussi pour être conférencier et parler sur le sujet YouTube. C’est quelque chose que j’aime beaucoup également.
Anne-Claire Quenardelle – Cela rejoint ton métier de formateur où tu aimes bien transmettre.
Emmanuel Delor – Oui. J’aime vraiment faire cela. J’ai assisté à trop de tables rondes et séminaires où je me suis ennuyé que je veux vraiment apporter quelque chose de vivant par le story telling et le stand up, même quand on parle de technique. Il faut que ce soit rigolo à regarder.
Anne-Claire Quenardelle – Pendant cette phase où tes clients sont venus te chercher et où tu as démarré à donner des conférences, tu étais à plein temps dans ton job fonctionnaire ?
Emmanuel Delor – Oui, J’ai pris alors la décision de travailler à 80 %. Et dans le public, quand tu enlèves un jour de travail, tu es rémunéré 85 %. J’aurais dû faire cela beaucoup plus tôt. J’ai supprimé mon vendredi depuis 18 mois, ce qui m’a donné du temps. Et surtout un jour pour potentiellement proposer un jour ouvré à mes clients sur des prestations vidéo en déplacement.
Anne-Claire Quenardelle – Tu as trouvé donc 20 % de temps de travail pour pouvoir développer ton business de freelance. Comment ta petite entreprise a évolué et comment as-tu pris la décision de quitter complètement la fonction publique ?
Emmanuel Delor – Les clients, ça va, ça vient. Il y a des mois où c’est génial et d’autres, où c’est le calme absolu. Ça, c’est très difficile quand tu es habitué à voir tomber un salaire tous les mois quoiqu’il se passe. Cela fait extrêmement peur. Mais le ras-le-bol devenait trop grand. Et le contraste devenait tellement insupportable entre le milieu entrepreneurial et de start-up que je commençais à fréquenter et qui me boostait, et l’ambiance dans mon job salarié, où il y a un nombre incroyable de personnes qui ne fait rien pour changer leur boulot. Ils ne savent même pas pourquoi ils travaillent en fait. Ils travaillent avec des mauvais outils, pour des mauvais buts, sur des mauvais projets, de la mauvaise manière en y mettant beaucoup d’heures, pour des résultats maigres. Quand tu ne sais pas pourquoi tu te lèves, et que cela te pèse depuis des années, cela devenait impossible pour moi de continuer comme cela. J’avais perdu le sens. C’est pour cela que j’ai décidé de créer mon entreprise en étant encore fonctionnaire.
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Sur le temps de ma nouvelle activité, je rencontre des gens que j’adore, dans des séminaires géniaux. Le lendemain, je reviens dans mon job de la fonction publique. Je m’aperçois que je ne peux même pas en parler à la machine à café. Le sujet n’intéresse absolument personne. Même dans mon service informatique, je ne suis pas sûr que mes collègues connaissent le nom de ma chaîne YouTube.
Savoir s’entourer pour lancer son nouveau projet professionnel
Anne-Claire Quenardelle – Qu’as-tu dû lâcher pour quitter ton statut de fonctionnaire et créer ton entreprise ?
Quitter le statut de fonctionnaire, c’est forcément difficile. J’ai le salaire qui tombe à la fin du mois, j’ai le job « planque » de rêve, la liberté d’horaires, la liberté de poser les congés comme je veux, des collègues sympas. Il y a la sécurité de l’emploi. Le salaire n’est pas mirobolant mais confortable pour assurer une vie tranquille.
Il y a 3 ans, j’ai viré complètement de cap. J’étais prêt à me ranger dans une vie peinarde. Et je n’ai pas pu. J’ai annulé la construction de ma maison, j’ai quitté ma compagne, et j’ai mis tout mon argent sur le changement de vie et la création de ma boîte.
Anne-Claire Quenardelle – Dans ton entourage personnel et amical, as-tu parlé de ton projet de reconversion professionnelle ?
Emmanuel Delor – Oui, mais il n’a été compris que cette année. Je vois que la communication auprès de mes proches est importante. Ils ont vu le contraste entre mon job salarié où ils me voient désabusé et dans l’ennui, et ma nouvelle activité pro où ils me voient m’éclater dans ce nouveau milieu.
Ce qui a été extraordinaire, c’est un post Facebook où j’ai pris une photo en pointant la case « démission » de la fonction publique sur le formulaire. J’ai reçu 90 commentaires. Sur les 90, j’ai eu 86 commentaires de personnes bienveillantes que je ne connaissais pas il y a plus d’un an. Pour dire que les personnes proches s’en foutent un peu et qu’ils ne te soutiennent pas dans la démarche. J’ai eu besoin de faire des nouvelles rencontres pour aller vers mon nouveau projet.
Anne-Claire Quenardelle – Oui, tu mets en avant que lorsque tu changes de projet et de domaine d’activité, il faut que toi-même tu changes d’environnement pour trouver du soutien et de l’énergie pour avancer.
Emmanuel Delor – Exactement. Tu ne peux pas risquer la sécurité de l’emploi auprès de tes proches. Ils ont quand même un parti pris : « S’il merde tout, c’est un mec qui va venir gratter à la porte ! » [Rires].
Anne-Claire Quenardelle – Ils te l’ont dit ? Ou c’est toi qui parle pour eux ainsi ?
Emmanuel Delor – Non. Mais je le sais. Ils m’ont déjà vu tout rater et tomber au plus bas il y a deux ans lors de ma première tentative entrepreneuriale. Ils n’ont pas envie de me revoir dans cet état là.
Anne-Claire Quenardelle – Et du coup, cette première tentative qui s’est soldée par un échec t’a t-elle permis de mieux aborder ton projet actuel ?
Emmanuel Delor – Complètement. Déjà j’ai appris de ne pas faire seul, de savoir m’entourer. Dans un nouveau projet, on a besoin de pouvoir en parler et de trouver des gens qui te comprennent et te soutiennent dans cette démarche là. Et c’est quelque chose que je n’avais absolument pas il y 3 ans dans mon premier projet. J’étais absolument tout seul.
Anne-Claire Quenardelle – Tu pensais réussir ton projet tout seul en fait ?
Emmanuel Delor – En fait, je n’avais jamais échoué. Je ne savais pas ce que c’était que l’échec. Je n’ai jamais travaillé comme un dingue. J’ai toujours passé les études, les diplômes, les entretiens d’embauche en « gros glandeur professionnel ». J’ai des terribles facilités quand le sujet m’intéresse. Ce qui fait que je ne savais pas aborder les difficultés. Je n’en avais jamais eu de telles. Je ne savais pas demander de l’aide. Et j’ai encore beaucoup de mal d’ailleurs à demander de l’aide pour les situations où j’ai le plus de difficultés.
Travailler à temps partiel dans le job fonctionnaire pour avoir le temps de créer son entreprise
Anne-Claire Quenardelle – Par rapport à quelqu’un qui serait actuellement dans la vie fonctionnaire et qui serait attiré par d’autres horizons professionnels du fait de passions, qu’aurais-tu envie de lui conseiller ?
Emmanuel Delor – Clairement, de faire du petit à petit, en partageant son temps entre le salariat et le freelance. De ne surtout pas faire la stratégie du « Au revoir, au revoir Président » et je me barre sans rien.
Et vraiment, si vous manquez de temps et que vous avez besoin d’une journée pour tester cette activité professionnelle qui vous tente, le passage à 80 ou 90 % de temps de travail est le tremplin de test le plus sécurisé et sécuritaire qui existe. Vous avez la sécurité de l’emploi, vous avez la « chance » de ne perdre que 20 % de salaire pour aller tester le rêve de votre vie.
Projetez-vous au mois de mai avec tous ces week-ends prolongés et imaginez que toute l’année vous avez des weekend de 3 jours pour trouver votre nouvelle étoile, pour vivre le nouveau truc que vous voulez faire ! C’est bien à tenter çà, non ?
Anne-Claire Quenardelle – Qu’est-ce qui a le plus compté pour toi dans la réussite de ce projet là ?
Emmanuel Delor – Sortir de ma zone de confort. Je suis un grand timide. Pour dire, je suis quelqu’un qui n’entre pas dans un magasin s’il n’y a personne dedans. Tout cela pour éviter que le vendeur me demande « Est-ce que je peux vous aider ? ».
Anne-Claire Quenardelle – Et en même temps, tu es partout dans tes vidéos ?
Emmanuel Delor – Et j’ai aucun problème de timidité dans mes vidéos, c’est vrai. J’interviens sur des sujets qui me tiennent à coeur, c’est monté et dynamique. Je me mets en scène en quelque sorte. Pareil en conférence. Je sors de ma zone de confort avec de nouveaux défis. J’arrive à dominer le stress pour faire des trucs de plus en plus gros. Et je suis dans un tel bien-être une fois que j’ai abouti. C’est quelque chose que je n’ai jamais ressenti dans les 11 ans de travail dans le public.
Anne-Claire Quenardelle – En terme de reconnaissance, est-ce que les retours de tes premiers clients ont compté pour franchir le pas de créer ton entreprise alors que tu étais fonctionnaire ?
Emmanuel Delor – Oui, c’est sûr. Il y a des doutes et des questionnements terribles avant réalisation de la prestation. Il y des clients avec qui cela n’a pas accroché du tout. J’ai découvert un nouveau travail à mener : celui de la relation clients, ce que je n’avais pas avant à faire dans mon job salarié.
J’ai eu d’excellents retours de la part de mes clients. Le luxe sera de pouvoir choisir à terme mes clients, quand la demande sera supérieure au besoin. Ou encore mieux, de passer 100 % infoprenariat avec la mise en place de formations numériques, ce qui me permettra de travailler de chez moi ou de n’importe où dans le monde.
Mon but ultime, c’est d’être digital nomade et de travailler de n’importe où.
Anne-Claire Quenardelle – J’entends beaucoup d’énergie et de positif dans ton témoignage. Peux-tu dire que tu as vraiment trouvé ta voie professionnelle ?
Emmanuel Delor – J’ai trouvé ma voie et en même temps, je sais que dans deux ans, cela ne sera pas la même. Et deux ans après encore, cela aura encore évolué.
Anne-Claire Quenardelle – Est-ce que tu veux ajouter quelque chose ?
Emmanuel Delor – J’ai envie de dire aux gens : « Lancez-vous ! ». On n’a qu’une vie. Il ne faut pas attendre qu’il se passe une catastrophe ou de voir que le corps vous lâche. Il ne faut pas attendre de faire le voyage de vos rêves ou le métier de vos rêves une fois que vous n’arriverez plus à poser un pied devant l’autre.
Lancez-vous !
Anne-Claire Quenardelle – Et bien merci Emmanuel d’avoir témoigné de façon aussi vivante et authentique sur la possibilité de créer son entreprise en étant fonctionnaire. Je retiens que tu nous conseilles de solliciter un temps partiel pour se libérer du temps et mettre en place l’activité professionnelle passion dans laquelle on veut se lancer. Cela permet de se tester et de trouver ses premiers clients pour sécuriser l’éventuelle démission de la fonction publique. La réussite du projet de transition professionnelle tient aussi à la façon dont on s’entoure. Et surtout tu nous invites à nous engager de suite vers la vie professionnelle que l’on souhaite !
Pour en savoir plus, suivez Emmanuel sur sa chaîne YouTube et son blog.
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Merci pour ce témoignage. Je suis moi-même dans la fonction publique. J’ai un projet en tête qui me tient à coeur, mais je n’ose pas me lancer. Ce que j’ai lu relance ma réflexion et me donne envie d’y croire. Encore merci
Isabelle
Isabelle, merci pour votre retour. Comme le recommande Emmanuel dans son témoignage, bien s’entourer pour partager et trouver le soutien dans son projet est primordial. Je n’en ai pas encore parlé sur le blog, mais un bilan de compétences ou un coaching peut vraiment vous aider à formaliser votre projet et à dépasser les freins.
Au plaisir,
Oh! la! la! Merci Anne Claire pour cet interview qui me conforte dans mon projet. Je suis fonctionnaire en disponibilité. Je me reconnais complètement dans les difficultés et les aspirations d’Emmanuel sauf que je n’en suis qu’au début de l’aventure. Je retiens le conseil de garder un temps partiel en attendant que l’activité prenne de l’ampleur. Savoir être bien entouré est effectivement une clé pour garder le cap !
Merci pour ce témoignage inspirant.
Longue vie au projet d’Emmanuel et merci pour cette mise en lumière qui ne manquera pas d’aider d’autres fonctionnaires à sauter le pas.
Pour avoir effectué une reconversion similaire, je me reconnais tout à fait dans ce parcours. Il est important de vibrer pour ce qu’on fait quotidiennement, et même si l’insécurité financière peut être un frein au départ, aborder chaque journée avec le sourire n’a pas de prix ! Reste ensuite à trouver le juste milieu pour construire son projet sans se mettre en difficulté, ainsi que sa famille, financièrement.
Waouh super interview, c’est tellement inspirant et tellement chouette 🙂 Je me retrouve également dans certains points dont notamment sur les proches parfois sceptiques 🙂 Et sur le fait d’être timide ( je suis exactement pareil dans les magasins !!!) mais de ne pas l’être en vidéo 😉 Merci à vous deux !
Merci pour ce témoignage hyper inspirant qui donne envie de s’accrocher et qui nous rappelle que tout est possible ! Merci Anne-Claire, Merci Manu
C’est le genre d’interview qui re-boost toujours! C’est super!
On a envie d’arriver là ou il en est. Ca nous permet de regarder vers le haut! Donc : un grand merci!
Je me demandais comment gérer concrètement son job et son idée d’entreprise ? Par cette très belle interview, j’ai les réponses. Merci à vous deux ! 😉
bonjour, je suis moi-même fonctionnaire et en train de préparer mon changement de vie.
pour info, depuis le 1er janvier 2020, la procédure de rupture conventionnelle a été créée pour les fonctionnaires, avec versement d’une indemnité et droit au chômage. je suis en pourparler avec mon employeur pour en bénéficier, et pouvoir également utiliser mes droits à formation (tout est très long dans l’administration)